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À partir du prochain clic, vous serez propulsé dans la peau de Martial Belchute, beau quinquagénaire coach de fitness et yoga politique, invité à dîner chez Nadine Morano. Frissons garantis ! Si vous êtes (aussi) tenté par une expérience tout aussi intense mais plus chargée en testostérone, nous vous conseillons "Brunch chez Alain Juppé". L'histoire ne peut connaître que deux vraies fin. Nous vous encourageons à aller jusqu'au bout de vos limites et, peut-être, à apprendre à mieux vous connaître dans l'intimité d'un repas avec Nadine Morano.
[[Je consens à prendre possession du corps ferme et bien proportionné de Martial Belchute le temps de cette aventure.->intro2]]
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Vous sonnez et une version instrumentale électronique de "Santiano" retentit à travers l'interphone. "C'est qui ?". La voix grésillante de Nadine vous interpelle.
-> [["C'est moi !"->cestmoi2]]
-> [["C'est moi Martial Belchute, coach de fitness et de yoga politique. Je vous ai retapé le fessier."->interphone2]]
-> [[C'est Patrick Balkany !]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine4.png>
La voix de Nadine se fait hésitante, presque minaude. "C'est toi ?"
-> [["Oui c'est moi."->c'est moi2]]
-> [["Non ce n'est pas moi."->calendrier]]
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Le souffle rauque de Nadine s'accélère. "Je... je ne vous connais pas. Merci de parler directement à mon avocat".
-> [["Ahah euh ouhla non je rigole, en fait c'est Martial Belchute, coach de fitness et de yoga politique. Je vous ai retapé le fessier."->interphone2]]
-> [["Mais si ! Je suis Patrick Balkany, l'homme politique avec des pectoraux un peu atrophiés, je parle souvent de vous à mes amis et mes professeurs de yoga. C'est moi qui ai recruté les gens qui ont mis le feu à votre précédente maison pour que vous touchiez l'assurance, vous vous rappelez de ça, quand même."->Balkany2]]
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Un silence insoutenable s'installe alors que vous faites face à l'interphone. Vous réajustez votre cravate et déglutissez bruyamment. Soudain Nadine parle. Sa voix est un léger ruisseau de printemps au cours incertain. "Jean-François ?".
-> [["Ah non, moi c'est Martial. Martial Belchute. Mais j'avais un oncle qui s'appelait Jean-Pierre, paix à son âme."->interphone2]]
-> [["Oui. LE Jean-François. Le seul et l'unique JF. Celui de la mer, de la terre et du ciel. Celui que tu as toujours connu, désiré, aimé. Je suis venu te dire que je m'en vais, Nadine. Je repars là où je viens, là où nous étions heureux et où je serai heureux sans toi aussi."->c'est moi3]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine8-copy.png>
"Bah c'est malin ça ! Si c'est pour les calendriers va falloir repasser à la saint glinglin mon cochon, je sors pas la piécette pour des types qui gagnent le double de moi en traînant des poubelles à roulettes 2 heures par jour."
-> [["Non non Madame ! En fait moi c'est Martial Belchute, coach de fitness et de yoga politique. Je vous ai retapé le fessier."->interphone2]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine3.png>
"A Meaux ?" demande Nadine Morano.
-> [["Oui, à Meaux."->c'est moi4]]
-> [["Non, à Ibiza."->ibiza]]
-> [["Euh en fait je sais pas, en tout cas moi c'est Martial Belchute, coach de fitness et de yoga politique. Je vous ai retapé le fessier."->interphone2]]
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L'interphone pleure.
-> [[Laisser pleurer l'interphone quelques secondes, raccrocher, attendre deux minutes et sonner de nouveau.->interphone1]]
-> [[Être emporté par l'émotion et vous mettre à pleurer vous aussi, puis culpabiliser et avouer votre imposture.->fin1]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine6.png>
Nouveau silence. "Je parle bien à Jean-Francois ? Jean-Francois Copé ? Celui qui déteste les Espagnols et leur cuisine dégueulasse et leurs danses de baltringue ?"
-> [[Fondre en larmes sous la pression et avouer votre identité.->fin1]]
-> [[Dire "mais attend la paella c'est super bon !", raccrocher, attendre deux minutes et sonner de nouveau.->interphone1]]
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Entre deux sanglots, vous avouez n'être que Martial Belchute et pas Jean-François. Nadine recouvre sa voix et vous adresse un torrent d'insultes avant de vous promettre des poursuites judiciaires puis de vous menacer de mort. C'est sûr, c'est un coup dur vis-à-vis de l'aile droite de votre clientèle. Vous repartez piteusement chez vous et vous vous faites un bon chocolat chaud. L'aventure s'arrête ici.
[[Recommencer à zéro.->intro1]]
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Vous êtes Martial Belchute. Vous êtes coach de fitness personnalisé et de yoga politique, une variante d'excellence du yoga réservée aux personnalités politiques. Issu d'une famille modeste, vous vous êtes construit tout seul, à la force de vos biceps saillants, des livres de yoga et d'histoire politique française que vous avez dévorés et du réseau que vous avez constitué, auprès d'une clientèle huppée du tout Paris. Ce qui fait de vous la coqueluche des cadors de la vie politique française. Ils vous adorent. Vous avez refait les abdos de Julien Dray, le périnée de Valérie Pécresse et les deltoïdes de Robert Hue (pas une partie de plaisir). Votre dernière élève ? Nadine Morano. La dame vous a grassement payé pour lui "retaper le fessier" et vous vous êtes exécuté sans rechigner à la tâche. Les efforts consentis ont porté leurs fruits et Nadine jure avoir moins mal quand elle s'assoit sur les bancs de l'Assemblée Nationale. Pour fêter cela, elle vous invite ce soir à dîner à la maison avec "toute la petit famille". Sans trop savoir quoi attendre, vous avez accepté. Vous voilà donc devant le portail de la coquette demeure de Nadine Morano, une villa imitation chalet autrichien au cœur de la belle ville de Pantin. Il est 19h44.
[[Sonner.->interphone1]]
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Nadine Morano rit d'un rire à la fois cristallin et gras, comme si on avait bourré du saucisson mou dans une flûte de champagne. "Mon tout petit Martial ! Ça me fait plaisir que tu sois venu. J'avais peur que tu te dégonfles... Entre donc ! Attention à ne pas réveiller Édouard et Charles qui dorment dans l'allée, ils sont plutôt grognons". Nadine Morano raccroche et le portail électrique s'ouvre vers un monde excitant et mystérieux.
-> [[Continuer vers le chapitre 2.->Chapitre2]]
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"Partez ou je lâche les chiens", vous répond Nadine. Elle n'attend pas la réponse et déjà, le portail automatique s'ouvre en grinçant tandis que vous entendez des aboiements furieux a quelques mètres.
-> [["Affronter les chiens de Nadine Morano à mains nues."->ChiensMainsNues]]
-> [["Faire trois roulades arrières jusqu'à votre Ford Fiesta, ouvrir la portière avant et la refermer juste avant que la mâchoire d'Edouard ne se referme sur votre jambe, puis faire un démarrage en burn et rentrer chez vous à 120 à l'heure dans les petites rues."->ChiensRoulade]]
-> [["Imiter la voix de Nadine Morano et intimer à Charles et Édouard de se coucher."->ChiensImitation]]
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Vous restez stoïque face au portail ouvert, en position de combat. Soudain, un cri retentit dans la nuit : "Charles ! Édouard ! A l'attaque !". En un éclair, deux molosses déboulent furieusement dans l'allée principale. Vous vous tapez les mains et murmurez "Game on" en fixant dans les yeux le braque allemand avec le gros goître et le collier Édouard. Il vous bondit dessus.
-> [["Faire une roulade avant, passer sous son corps tendu dans un grand saut de mort, et planter la clé de votre Ford Fiesta entre les yeux de Charles."->MaitreChien]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine14.png>
Vous accomplissez deux très belles roulades arrière en prenant soin de bien poser votre nuque dans les règles de l'art. Hélas, Édouard vous rattrape sur la troisième. La dernière chose que vous voyez est son goître protubérant, maculé de votre propre sang.
[[Recommencer à zéro.->intro1]]
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Vous roulez avec souplesse sous le flanc grisâtre d'Edouard. Vous vous retrouvez face à Charles, un immense saint Bernard avec d'insondables poches sous les yeux. Vous l'ajustez avec une botte de Nevers. La clé de votre Fiesta pénètre dans son crâne comme dans du beurre demi-sel. Charles s'écroule dans un grand gémissement. Vous sentez Édouard revenir à la charge dans votre dos. Vous faites volte-face et saisissez le dogue à la gorge avec votre cravate. Deux noeuds Windsor plus tard, Édouard est parti au grand chenil dans le ciel, endimanché comme il faut. Vous avez vaincu les deux chiens de Nadine Morano. Vous êtes le Maître des Maître-Chiens , le matador des canidés, le pourfendeur des loups domestiqués. Vous léchez le sang sur la clé de vote Ford Fiesta et vous quittez les lieux, non sans scalper vos deux victimes. Vous passerez désormais votre vie à affronter des chiens errants avec des clés de voiture. Dans ces combats sans merci où votre épiderme lacéré révèle toujours plus l'animal qui sommeille en vous, vous parvenez parfois à oublier Nadine Morano.
[[Recommencer à zéro.->intro1]]
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Au collège, vous singiez assez bien Jacques Chirac, ce qui vous avait valu un quart d'heure de gloire une fois à la récré et un regard malicieux d'Alice (rien de plus), la plus belle fille de la classe. Vingt ans plus tard, vous tenez une imitation de Nadine Morano assez correcte et vous êtes plutôt fier de vous. Hélas ! Charles et Édouard ne l'entendent pas de cette oreille. A l'inverse d'Alice, leurs yeux s'injectent de sang et ils redoublent d'excitation. Pour la beauté du geste, vous repassez à votre petit numéro de Jacques Chirac ("mangez des pommes"). Vous le réussissez comme jamais, on s'y croirait. Le chant du cygne. Les chiens barbares vous mettent en charpie et c'en est fini de vous.
[[Recommencer à zéro.->intro1]]
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Vous franchissez l'allée du jardin, bordée de petits cactus et de nains de jardin obscènes qui dépareillent un peu avec l'architecture alpine du chalet des Morano. Vous dépassez une fontaine reproduisant le David de Michel-Ange dans le détail, à ceci près qu'il est en or plaqué et présente deux pénis. A côté du David se trouvent deux grandes niches en fer forgé, barrées de panonceaux en bois flotté : "Édouard", "Charles". Dans chacune des niches, un immense chien menaçant qui somnole. Vous passez sans encombres. Vous arrivez sur le perron : la porte est déjà ouverte. Un délicieux fumet s'échappe au dehors et quelqu'un sifflote "à bicyclette" d'Yves Montant. Vous entrez en frôlant du chef les bâtonnets métalliques suspendus au dessus du paillasson Wilkommen. Un doux tintinnabulement vous annonce alors à la maîtresse de maison. Elle passe la tête par l'encadrement de la porte qui semble mener à la cuisine. "Coucou là-bas ! Entre donc et ferme derrière toi, il fait un froid de canard. Viens plutôt voir dans la cuisine le joli coup que je te mijote !".
-> [[Aller dans la cuisine de Nadine Morano.->Cuisine]]
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Vous entrez dans la cuisine. Nadine est de dos et elle coupe des poivrons sur une planche à découper en marbre. Elle se tourne et vous dévisage d'un air guilleret en essuyant ses mains dégoulinantes de poivrons sur un tablier qui reproduit le corps sculptural, en porte jarretelles, d'une femme dans sa vingtaine. L'effet est saisissant. "Devine ce que je te prépare ?" demande Nadine.
-> [[Du tapioca ?->Tapioca]]
-> [[Un truc louche.->TrucLouche]]
-> [[Je donne déjà ma langue au chat !->LangueAuChat]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine22.png>
"Du quoi ?"
-> [["Du tapioca."->Du tapioca1]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine27.png>
Nadine rit. "Tu dis ça à cause de mon tablier ? Il te plait pas ?". Et elle pose les mains sur ses hanches, qui contournent avec largesse celles de la dame du tablier. Nadine fait alors rouler les deux paires de hanches en chantant "Milord" d'Edith Piaf : vous pouffez ensemble, mais votre hôte un plus de bon coeur que vous. "Mais non coach, je te prépare un truc pas louche du tout : une blanquette de veau au gingembre". Elle vous fait un clin d'oeil et rajoute : "c'est aphrodisiaque". Gling ! Le minuteur en forme de poule retentit. Nadine regarde sa blanquette et vous fait un signe du menton. "Va t'asseoir dans le salon, je nous amène l'apéro. Ça nous chauffera le bide le temps que le vachard soit bien cuit".
-> [[Aller prendre l'apéro.->Chapitre3]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine27.png>
"Y'a pas de chat chez moi, va falloir la mettre ailleurs Martial !" s'esclaffe Nadine Morano en tranchant net un gros morceau de poivron juteux. Un petit blanc s'installe dans la cuisine. "Roooh change moi ces yeux de merlan frit, si on peut plus s'amuser... tiens je te mijote une blanquette de veau au gingembre, voilà." Elle marque une pause, puis affiche un petit sourire malicieux. "Le gingembre c'est aphrodisiaque, ça te choque aussi si je dis ça ? Allez file t'asseoir au salon, je nous amène l'apéro le temps que la blanquette se mette sur son 31." Gling ! Le minuteur en forme de poule retentit et Nadine Morano vous invite à quitter la cuisine d'un geste désinvolte.
-> [[Aller prendre l'apéro.->Chapitre3]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine17.png>
"Du... du quoi ?"
-> [["Du TAPIOCA."->Du tapioca2]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine18.png>
"Du tapioquoi ?"
-> [["Du tapioca."->Du tapioca3]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine19.png>
"Tapio..."
-> [["...ca."->Du tapioca4]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine20.png>
"Ta..."
-> [["Pioca."->Du tapioca5]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine21.png>
"Tapi..."
-> [["Oca."->Du tapioca6]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine23.png>
"Donc tu penses que je prépare du tapioca ?"
-> [["Oui c'est ça, du tapioca."->Du tapioca7]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine25.png>
Eh bien non ce n'est pas ça. Ce n'est pas du patioca.
-> [["Vous voulez dire du tapioca."->TapiocaFin]]
-> [["Ah, je donne ma langue au chat alors !"->LangueAuChat]]
-> [["Ah, alors ça doit être un truc louche !"->TrucLouche]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine26.png>
Vous entrez dans ce que les spécialistes appellent une boucle éternelle de tapioca. Vous passez plusieurs heures à répéter le mot tapioca, jusqu'à ce que vous vous écrouliez tous les deux d'épuisement. La blanquette de veau au gingembre, puisque c'est ce que Nadine Morano préparait, prend feu. Vous disparaissez dans les flammes qui consument la maison.
[[Recommencer au début du chapitre 2.->Chapitre2]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine28b.png>
A l'appel de la maîtresse de maison, vous avez pris place sur un pouf Ikea de couleur mauve. Le siège difforme porte les stigmates de vaines batailles contre les lourds postérieurs qui règnent sur le salon. De votre perchoir malaisé, vous apercevez en contrebas une table très basse, dont la vitre sale laisse entrevoir du sable blanc et des traces de doigts graisseuses. Vous comprenez pourquoi lorsque Nadine Morano vous rejoint en déposant deux grands bols de Monster Munch et de nachos au paprika. Elle ouvre aussi une barquette de guacamole et une de tarama, de marque Leclerc. Nadine se laisse tomber sur le canapé en cuir noir qui émet un petit chuintement plaintif. Elle pose les mains sur ses genoux et se penche vers vous. Son décolleté balance dangereusement au dessus du guacamole. Elle en met un peu sur son pull, sans s'en rendre compte. "Tu bois quoi ?".
-> [["Nadine, attention, le guacamole..."->Guacamole]]
-> [["Oh de l'eau, merci Nadine."->Flotte]]
-> [["Je vais prendre un petit jaune, tiens !"->Pastis]]
-> [["Du whisky, mais juste un doigt !"->Whisky]]
-> [["Vous avez du porto ?"->Porto]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine29.png>
« Le quoi ? » demande Nadine, en se penchant plus près. Elle aggrave son cas, et trempe carrément son cachemire dans l’avocat.
[["Le guacamole, Nadine !"->Guacamole2]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine32.png>
Nadine Morano s'offusque. "J'ai jamais servi de la flotte à l'apéro chez moi, et c'est pas ce soir que je vais commencer ! Alors, je te mets quoi, pour de vrai ?"
[["Je vous assure Nadine, de l'eau ça me va très bien, je prends le volant après et puis vous savez le yoga et l'alcool ça fait deux."->Flotte2]]
[["Bon, du Ricard !"->Pastis]]
[["Bon, du whisky! Mais juste un doigt !"->Whisky]]
[["Bon, du porto !"->Porto]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine31.png>
Oh Monsieur fait le Marseillais ! "Tu me fends le cœur" (Nadine prend un accent méridional non identifié). Vous esquissez un sourire poli, ce qui met votre hôte en confiance. "Je m'appelle Jean-Claude Gaudin, je suis très vieux et je gère une ville d'Arabes !" (Elle rajoute quelques trémolos fatigués à sa voix contrefaite, sans doute pour suggérer la vieillesse). Vous vous sentez franchement mal à l'aise. Mais déjà, Nadine se reprend. "Non allez, on va boire quelque chose de plus fun, Marseille c'est ringard ! Je te fais un sex on the beach, ça te dit ? Bien sûr que ça te dit". Sourire entendu, clin d'œil. Votre hôte disparaît quelques secondes et revient avec une mixture bleue. Ça sent très fort le rhum, et un peu le canard WC. Nadine Morano respire le verre à plein nez en fermant les yeux. "Hmm... on se croirait au Laos au bord de la plage".
[[Boire le sex on the beach.->SexBeach]]
[[Faire semblant de boire le sex on the beach mais le verser doucement dans le col de votre chemise blanche Giorgio Armani.->Chemise]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine33.png>
Vous tendez une petite perche humoristique à Nadine Morano qui la saisit gaillardement. "Le doigt, dans le cul ou dans la bouche ?".
[["Dans le cul, s'il vous plaît."->Cul]]
[["Je préfère dans la bouche."->Bouche]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine61.png>
"Non, le porto ça me rappelle trop... non rien, laisse tomber."
[[Laisser tomber.->LaissTomb]]
[["Ça vous rappelle quoi ?"->Rappel]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine30.png>
« Oh merde quelle potiche ! ». Nadine Morano lèche le guacamole sur son pull en recrachant de petits morceaux de laine. « Ben il est bien tâché le pulleton ! Ca va être un coup pour l’eau écarlate tout ça ». Elle enlève alors son pull, révélant un seyant top blanc moulant. « Ca te gêne pas j’espère ? J’ai qu’un pull ».
[["Non, non ! Bon euh, je vais boire de l'eau. S’il vous plaît. "->Flotte]]
[["Non non ! Bon je vais prendre un Ricard !"->Pastis]]
[["Non non ! Bon moi je vais partir sur du whisky. Mais juste un doigt ! "->Whisky]]
[["Non non ! Eh ben ce sera du Porto pour moi, Nadine."->Porto]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine32.png>
"Putain Martial tu vas me faire le plaisir de prendre un truc de bonhomme, ce soir c'est ma soirée, mon fessier, mes bouteilles. Je t'invite, et on prend l'apéro, c'est tout. Regarde comment on fait, c'est pas compliqué". Nadine Morano prend une bouteille de Suze dans le placard, se sert à ras bord et boit d'une traite. Elle repose le verre en lui tapant le cul sur la table très basse. Le bruit résonne comme le chien d'un revolver qu'on arme. "Alors pour la dernière fois, ce sera quoi ?"
[["Nadine, avec tout le respect que je vous dois, je ne me suis engagé qu'à vous retaper le fessier, rien de plus, rien de moins. Aussi et pour la dernière fois, je décline votre invitation à boire de l'alcool. Et j'ajoute que je m'en vais".->FlotteFin]]
[["Bon, du Ricard !"->Pastis]]
[["Bon, du whisky! Mais juste un doigt !"->Whisky]]
[["Bon, du porto !"->Porto]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine35.png>
Madame Morano hoche doucement de la tête en regardant le faux parquet de son chalet autrichien. Elle sourit un peu, presque une grimace. Puis elle vous brise la bouteille de Suze sur la tête. "Ca c'est ton premier verre, cadeau de la maison !". Vous êtes à terre et vos oreilles sifflent. Vous avez un goût de sang et de Suze dans la bouche. Vous rampez sur le parquet à la recherche de votre souffle. "Bouge pas, je te mets aussi un Bloody Mary, j'espère que je me trompe pas sur la dose". Une Poliakov s'abat sur votre crâne. Ca empeste la vodka et la mort. Des petites Nadine Morano grotesques tournent devant vos yeux aveugles. D'une planète lointaine vous parvient une voix éraillée. "Et voilà le petit dijo... attention à la gueule de bois !". Nouveau coup. Cette fois-ci, c'est fini. Vous êtes mort, baignant dans les vapeurs éthyliques du bar éparpillé de Nadine Morano.
[[Recommencer au début du chapitre 3.->Chapitre3]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine30.png>
Vous buvez le sex on the beach d’une traite. Le liquide écoeurant vous étourdit un peu. Vous desserrez votre cravate. Nadine vous regarde par dessus son verre. « Dis donc t’avais soif ! Coup de chaleur ? » La question était rhétorique. Déjà votre hôte vide son verre, s’essuie la commissure des lèvres du revers de la main et regagne la cuisine et sa blanquette de veau au gingembre. De la cuisine résonnent des bruits violents d’ustensiles malmenés. La voix gaillarde de Nadine Morano se mêle soudain à la cacophonie. « A taaable ! C’est prêt ! »
[[Passer au chapitre 4.->Chapitre4]]
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Vous déversez petit à petit le breuvage au creux du canyon qui court entre vos deux pectoraux fermes et rebondis. C'est un peu froid. Parfois, vous sentez des glaçons glisser jusqu'à votre ceinturon. C'est l'ère glaciaire dans votre chemise. Nadine Morano, elle, se lance dans une histoire de renouvellement raté de carte Fnac en sirotant son cocktail à grandes lampées. Vous gloussez par intermittence. Nadine glousse aussi. Le salon entier devient gloussements. Tout semble bien se passer. Hélas, le visage de Nadine devient soudain masque d'horreur. "Mais mon Martial, ta chemise est toute bleue ! On dirait du canard WC !". Eh oui ! Le cocktail à fini par imbiber le textile délicat de votre habit blanc, il fallait y penser ! Avant que vous ayez le temps de dire "ouf", Nadine Morano comprend. Elle comprend et elle ne pardonne pas. "Mon cocktail ! Tu te l'es foutu dans le pantalon !". "Pas le pantalon, la chemise !" rétorquez vous sans réfléchir en posant une main outrée sur votre vêtement spongieux imbibé de liqueur sucrée. "T'as flingué mon cocktail ! Une bouteille à 12 balles, je l'avais mise au congelo pour toi !".
[["Et moi, ma chemise Giorgio Armani à 250 boules retapissée au canard WC, je me la mets dans le cul et je la colle aux murs c’est ça ? Remarque ça ferait combo avec la déco de chiotte du salon."->Jazzmen]]
[["Nadine, si tu savais comme je suis désolé... je...(vous mettre à genoux et lécher jusqu’à la dernière goutte la liqueur azurée à même le faux parquet autrichien. Sans un bruit)."->Leche]]
[["Paniquer et jeter les Monster Munch dans les yeux de Nadine Morano."->MonsterMunch]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine62.png>
Nadine s'emporte. "Dis donc, c'est pas parce que je fais des blagues qu'il faut être vulgaire. Je sais que es professeur de sport... mais dans cette maison au cas où t'aurais pas remarqué on n'est pas dans ton "tier-quar", ici on se respecte (d'un mouvement de main, elle présente le salon : le faux parquet, la table basse avec du sable, le canapé en cuir noir, les poufs mauves, le placard en fer forgé, le chandelier à ampoules basse consommation, le buffet en acajou avec les cadres photos en 3D des Morano, une reproduction à l'aquarelle de l'Angelus de Millet, l'aquarium sec rempli de galets et de petits arbustes morts peints en fuschia, le fusil à bâillonnette de la première guerre mondiale suspendu au mur, les jazzmen noir en résine posés sur une commode en bouleau, le petit chat de restaurant chinois qui agite la patte et le petit cadre en terre cuite et sa photo de Nadine Morano posant avec Céline Dion et Nicolas Sarkozy à Las Vegas). De toute façon, j'ai pas de whisky. Je nous fais des sex on the beach, histoire de mettre de la poésie dans cet apéro un tout petit peu lourdingue. Tu vas voir c'est très bon, ça vient d'Australie". Votre hôte disparaît quelques secondes et revient avec une mixture bleue. Ça sent très fort le rhum et un peu le canard WC. Nadine Morano respire le verre à plein nez en fermant les yeux. "Hmm... on se croirait au Laos au bord de la plage".
[[Boire le sex on the beach.->SexBeach]]
[[Faire semblant de boire le sex on the beach mais le verser doucement dans le col de votre chemise blanche Giorgio Armani.->Chemise]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine37.png>
Nadine Morano vous met son doigt dans la bouche. C'est très rapide, indolore et humiliant. "Voilà ! De toute façon j'ai pas de whisky. J'aime pas, ça a goût de pluie sale. Je vais plutôt nous faire des sex on the beach, t'aimes ça le sex on the beach non ? Bien sûr que t'aimes ça. Votre hôte disparaît quelques secondes et revient avec une mixture bleue. Ça sent très fort le rhum et un peu le canard WC. Nadine Morano respire le verre à plein nez en fermant les yeux. "Hmm... on se croirait au Laos au bord de la plage".
[[Boire le sex on the beach.->SexBeach]]
[[Faire semblant de boire le sex on the beach mais le verser doucement dans le col de votre chemise blanche Giorgio Armani.->Chemise]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine37.png>
Allez, on va faire du sex on the beach. Tu aimes ça hein ? Bien sûr que t'aimes ca. Votre hôte disparaît quelques secondes et revient avec une mixture bleue. Ça sent très fort le rhum et un peu le canard WC. Nadine Morano respire le verre à plein nez en fermant les yeux. "Hmm... on se croirait au Laos au bord de la plage".
[[Boire le sex on the beach.->SexBeach]]
[[Faire semblant de boire le sex on the beach mais le verser doucement dans le col de votre chemise blanche Giorgio Armani.->Chemise]]
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"Ca me rappelle..." Nadine Morano regarde dans le vide, l'air rêveur. Ses grands yeux marmoréens semblent perdus vers des horizons lointains, d'un autre temps, d'un autre espace. Elle a l'air douce et amère à la fois, une orange un peu trop verte, Nadine. Vous ressentez un petit pincement au cœur et la nostalgie, la "saudade", vous envahit comme elle ruisselle dans les crevasses du visage tourmenté de Nadine Morano. Quels mystères renferment ces fascinantes pommettes ciselées par le temps et le militantisme réactionnaire, joyaux vermillons lessivés par les larmes et la sueur d'une vie de labeur à la droite de la droite ? Vers quels soleils a-t-elle tendu ce menton fier et taillé dans le granit de la valeur travail et de la meritocratie faussée par la reproduction des élites ? Et ces épaules abattues, quels fardeaux infinis et majestueux ont-elles portées dans la tempête shakespearienne des guerres intestines de l'UMP où il a fallu jouer sans honte et sans remords le jeu de la politique politicienne, de la démagogie, en oubliant tout engagement républicain, tout devoir envers les citoyens qui les avaient portées aux nues, ces épaules ? "Ca me rappelle que je dois appeler un ouvrier pour refaire le crépis du chalet, ça part complètement de traviole. Travail d'arabe. Mais de toute façon j'ai pas de porto. Je vais plutôt nous faire des sex on the beach, t'aimes ça le sex on the beach non ? Bien sûr que t'aimes ça. Votre hôte disparaît quelques secondes et revient avec une mixture bleue. Ça sent très fort le rhum et un peu le canard WC. Nadine Morano respire le verre à plein nez en fermant les yeux. "Hmm... on se croirait au Laos au bord de la plage".
[[Boire le sex on the beach.->SexBeach]]
[[Faire semblant de boire le sex on the beach mais le verser doucement dans le col de votre chemise blanche Giorgio Armani.->Chemise]]
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Vous voilà assis à la table des grands. Cinq chaises en bois. Une nappe cirée avec des coquelicots. Un vase, avec des coquelicots aussi. Des faux. Un dessous de plat en liège avec écrit « España » dessus. Rouge, jaune, noir. Des miettes sur la table. Nadine fait irruption dans la salle à manger. Dans ses mains, un plateau. Sur le plateau, deux assiettes de blanquette de veau au gingembre. Et une télécommande. Vous êtes confus, une vague peur vous saisit les tripes.
« J’ai dit à table... mais c’était figuratif ! En fait je t’ai réservé une petite soirée télé ! » claironne Nadine Morano, taquine comme jamais.
Vous tournez sur votre chaise pour chercher une télévision dans la salle à manger. Il n’y en a pas. Vous paniquez, maintenant.
« Tu me suis ? Le poste est là haut... » susurre-t-elle en tournant les talons. Ses bottines résonnent dans l’escalier en chêne. Vous devez faire un choix.
[[Monter l’escalier.->MonterEscalier]]
[[Descendre l’escalier.->DescendreEscalier]]
[[Mettre le feu à l’escalier.->FeuEscalier]]
[[Aller sur la première marche et rester statique.->Statique]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine40.png>
Nadine Morano se fige soudain. Son visage se décompose et de petites larmes perlent alors à la surface de ses yeux trahis. « Déco... de chiotte ? Pour de vrai ? Tu le penses vraiment ? » elle renifle et jette des regards autour d’elle comme si elle balançait des filets de pêche dans des eaux stériles. « Même les jazzmen noirs ? » demande-t-elle dans un dernier espoir, en posant ses yeux fous sur trois statuettes de jazzmen en résine. Les musiciens soufflent avec joie dans des instruments à vent, aidés par des lèvres que l’artiste aura voulu hypertrophiées.
[["Non pas les jazzmen, quand même."->JazzmenGentil]]
[["Oui. Même les jazzmen. Surtout les jazzmen."->JazzmenMechant]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine38.png>
Elle semble bouleversée par votre geste. « Oh Martial mon chou, mais non il ne fallait pas... oh tu es adorable ! ». Elle passe sa main dans vos cheveux pendant que vous lapez les lattes en bois vernis. « Tu es tout pardonné, chou ! Relève-toi, je voudrais pas que tu t’abîmes la langue, tu pourrais en avoir besoin. On n'a pas fini de causer, pas vrai ? Allez je t’en sers un autre ».
[[Boire le sex on the beach, cette fois.->SexBeach]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine39.png>
D’un coup sec, vous balancez les Monster Munch à la face de Nadine Morano. Elle met ses mains au visage et se répand en affreux glapissements. « Mes yeeuuuuux ! Ca brûûûûle ! ». Elle se met à tituber en agitant les bras dans le vide, les paupières fermées sur le sel des Monster Munch qui ronge la pupille, la rétine, la vie. « Mes yeuuux ! J’ai maaal... M’man, m’man vient m’aider... Jean-François... Jean-François » pleurniche Nadine Morano en heurtant un aquarium sec posé sur une fausse cheminée. Il se renverse dans un grand bruit de verre brisé, les galets et les arbustes morts peints en fuschia qu’il contenait roulent au sol. Nadine hurle. Elle se cogne contre une reproduction à l’aquarelle de l’Angelus de Millet clouée au mur, dont elle perfore la toile. Elle a l’Angelus déchiré autour du cou. Vous ne savez que faire. C’est le cauchemar dans le faux chalet autrichien. Nadine Morano aveugle glisse maintenant sur un galet et se raccroche à un fusil à baillonnette qui décorait la pièce. Voilà qu’elle s’empale la jambe et rugit comme une lionne blessée. Folle de rage, elle se décroche le fusil de la jambe, le fait tournoyer au-dessus de sa tête comme un bâton de Tirésias et heurte le lourd chandelier à fausses bougies, qui se décroche du plafond en stuc et vous tombe dessus. Vous êtes tué sur le coup d’un éclat de cristal Swarowski dans la nuque.
[[Recommencer au début du chapitre 3.->Chapitre3]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine38.png>
Nadine reprend tout de suite des couleurs. « Ah, je le savais ! Ils sont mignons, hein ! Et puis ça prouve que je suis pas raciste ». Elle semble soudain très satisfaite. « T’es un chic type, Martial ! On va fêter ça ! Je te sers un autre sex on the beach ! C’est pour moi... et pour eux, même s’ils boivent pas d’alcool par là-bas ! » ricane-t-elle, en montrant du pouce les deux figurines.
[[Boire le sex on the beach, cette fois.->SexBeach]]
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Nadine Morano prend un air terrible de masque grec. Sa bouche s’élargit à l’infini et ses traits deviennent méconnaissables de fureur et de tristesse. Puis elle se recroqueville au pied du canapé en sky. Et elle murmure. Elle scande. Elle se perd en incantations. « Ma déco... ma belle déco... la jolie décoration... ». Vous essayez de la secouer, mais elle est claquemurée dans son babil délirant. Elle s’arrête un instant, éructe le nom de Valérie Damidot, comme un chat crache une pelote de poils. Vous décidez de partir sans plus attendre. Alors que vous êtes dans le jardin, vous vous retournez et voyez la silhouette épaisse de Nadine Morano se détacher dans les vapeurs lumineuses qu’exhale le faux chalet autrichien. Nadine vous jette alors les jazzmen en résine. C’est à côté ! lls tombent dans l’allée avec un bruit mat et roulent en direction d’Edouard et Charles, les deux grands chiens de garde. A la vue des figurines, les molosses sont pris d’une folie sanguinaire. Ils se ruent dessus et referment leurs puissantes mâchoires sur la cire poussiéreuse qui éclate sous la pression. Une petite trompette vous gicle au visage. C’en est fini des musiciens. L’ombre de Nadine disparaît à tout jamais, comme vous.
[["Recommencer au début du chapitre 3"->Chapitre3]]
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Vous poussez une porte entrebâillée d’où parvient le parfum entêtant de la blanquette au gingembre. C’est la chambre des Morano. Nadine vous attend, calée sous la couette. Lumières éteintes, télé allumée, le menu du DVD qui tourne en boucle. « Vois sur ton chemin, gamins oubliés »... crachent les enceintes de la petite télé Samsung. Nadine vous sourit tendrement. « Les Choristes... tu aimes ? C’est notre seul DVD ». Sans vous regarder, elle donne de petites tapes sur la couette à côté d’elle. Vous croyez comprendre que c’est là votre place attitrée pour la soirée télé.
[[Vous allonger tout habillé sur la couette.->HabilléSUR]]
[[Vous allonger tout habillé sous la couette.->HabilléSOUS]]
[[Vous allonger deshabillé sur la couette.->NuSUR]]
[[Vous allonger deshabillé sous la couette.->NuSOUS]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine41.png>
Vous ne pouvez pas descendre l’escalier. Vous êtes déjà au rez-de-chaussée et il n’y a pas de cave.
[[Monter l’escalier.->MonterEscalier]]
[[Réessayer de descendre l’escalier.->DescendreEscalier]]
[[Mettre le feu à l’escalier.->FeuEscalier]]
[[Aller sur la première marche et rester statique.->Statique]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine1.png>
Si vous faites cela, vous allez mettre la vie de Nadine Morano en danger. Vous risquez d’avoir un procès et nous aussi. Êtes-vous sûr de votre choix ?
-> [["Oui."->Feu]]
-> [["Non."->PasFeu]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine42.png>
Vous restez statique sur la première marche un bon moment. Vous regardez avec fascination le tableau de nœuds marins qui orne le mur à votre droite. Vous êtes en train d’étudier le nœud de chaise espagnol lorsque la voix de Nadine vous rappelle à la raison. « Bon Martial, la blanquette refroidit ! Tu te magnes ou quoi ? ».
[[Monter l’escalier.->MonterEscalier]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine43.png>
Vous sortez une boîte d’allumettes de votre poche arrière. Vous récupérez une vieille copie de Valeurs Actuelles qui traîne sur la table. Vous trouvez une bouteille d’huile de lin, sans doute pour entretenir le parquet, et vous imbibez le magazine avec. Puis vous y mettez le feu au pied de l’escalier. Le Valeurs Actuelles se consume en grandes flammes vertes, bleues, rouges. C’est impressionnant à voir. Puis les flammes déclinent, se raréfient, disparaissent tout à fait. Les cendres du journal jonchent la première marche, qui a un peu noirci. On dirait que vous n’êtes pas un pyromane très doué. Et maintenant ?
[[Monter l’escalier.->MonterEscalier]]
[[Descendre l’escalier.->DescendreEscalier]]
[[Aller sur la première marche et rester statique.->Statique]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine44.png>
Bien. Du coup on fait quoi ?
[["On monte l’escalier."->MonterEscalier]]
[["On descend l’escalier."->DescendreEscalier]]
[["On va sur la première marche et on reste statique."->Statique]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine46.png>
Vous vous allongez tout habillé sur la couette. Nadine Morano ne dit rien. « Tiens, ta blanquette ». Elle vous passe l’assiette en fixant l’écran de la télé Samsung. Toujours sans un mot, elle lance le film en agitant la télécommande comme si c’était une baguette magique. La lumière des Choristes inonde la pièce. Seuls les bruits de vos couverts perturbent parfois les échanges entre Gérard Jugnot et Jean-Baptiste Meunier. « C’est très bon ! Y’a de la coriandre, non ? » tentez-vous, en enlevant discrètement un morceau de gingembre gros comme le pouce coincé dans votre molaire. Nadine ne répond pas. Quelques minutes plus tard, elle marmonne. « C’est du cumin ». « Quoi ? » demandez-vous. « C’est pas de la coriandre, c’est du cumin », répond Nadine. « Ah », faites-vous. « En tout cas, c’était fameux ! ». Pas de réponse. Vous reposez l’assiette un peu bêtement au sol. « Faudra faire gaffe, j’ai mis l’assiette par terre ». Vous vous concentrez alors sur les Choristes, que vous n’aviez jamais vu. Ca se regarde. Soudain, à la moitié du film environ, Nadine Morano appuie sur le bouton pause. Elle lève les yeux au plafond, dont elle semble sonder les profondeurs à la recherche d’on ne sait quel mystère transcendantal. « Pourquoi tu t’es pas mis sous la couette ? ». Sa voix est douce et ferme à la fois.
[["Parce que ça se fait pas de se mettre habillé sous la couette."->Cake]]
[["Parce que tu me fais un peu peur."->Beta]]
[["Je sais pas moi, pourquoi vous êtes sous la couette, vous ?"->Seule]]
[["Parce que je te respecte trop pour ça, Nadine. Toi, ton corps, et ton petit cœur tout chaud dedans."->Amour]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine29.png>
Votre voisine de lit ne semble pas apprécier ce geste. « Mais c’est dégueulasse ! Mais c’est crado ! Rah, le jean tout crotté dans les draps ! T’as aucun respect mon Martial, aucun respect ! T’es comme les autres, t’es comme tout le monde ! ». Nadine Morano vous pousse violemment hors du lit et vous renversez votre blanquette sur la couette. « Rah en plus il m’a salopé la couette ! Allez dégage, t’as perdu ta chance. Merci pour le fessier. Je t’ai laissé 50 euros dans le petit tiroir de la commode du vestibule. C’est déjà un peu trop pour un cochon comme toi ». Vous n’avez pas la force de protester et vous partez la queue entre les jambes. L’aventure est finie.
[[Recommencer au début du chapitre 4.->Chapitre4]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine48.png>
Vous enlevez votre cravate desserrée et votre chemise Giorgio Armani...
[[Continuer.->Nu1]]
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Nadine Morano se jette sur vous et arrache vos vêtements. Une tornade de cheveux blonds cendrés déferle sur votre torse imberbe. Un pinceau humide dessine des arabesques sur tout votre corps. « Je t’écris des cochonneries dessus avec ma langue » glousse votre hôte. Vous exultez. Comme c’est doux ! Comme cela réchauffe le corps, caresse vos sens. C’est mieux que le yoga politique, vous dites vous. Quoique... les deux ne semblent pas irréconciliables et vous appliquez vos connaissances à l’art d’aimer. Vous réinventez le genre. Dire que vous auriez pu vous contenter de retaper le fessier de Nadine Morano, sans jamais approfondir, sans jamais découvrir les mille puits sans fond de sagesse que renfermait le champ des possibles inexploré ! C’est une nuit d’extase. Et au beau milieu de la folie... L’auriez-vous rêvé ? Non, vous auriez juré que ça s’est produit... Un homme qui entre dans la chambre, avec une veste en cuir, une calvitie et un bouquet de fleurs à la main... Nadine en pleine frénésie ondulatoire qui l’invoque comme un pasteur protestant parle à Dieu... Qui l’appelle à prendre possession de son corps, de vos corps... Et l’homme qui s’exécute... Au début elle l’appelait Jean-François, mais qu’importe ? Cela aurait pu être n’importe qui. Il se fit aussi appeler Nicolas, Alain, Michel (ou Michèle ?), Bertrand... Il était tout et rien à la fois. Au petit matin, vous vous êtes réveillé comme après mille ans de sommeil. L’homme aux mille noms était parti. Seules restaient les fleurs.
Vous êtes Martial Belchute, professeur de yoga politique, et vous avez dîné chez Nadine Morano.
<b>FIN.</b>
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... Puis vos chaussettes Ralph Lauren...
[[Continuer.->Nu2]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine51.png>
Et votre pantalon Zara noir...
[[Continuer.->Nu3]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine52.png>
Et votre slip Athena...
[[Continuer.->Nu4]]
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Vous vous allongez sur la couette, nu comme un ver. « Je pourrais avoir un peu de blanquette au gingembre s’il vous plaît ? Ca sent bon ! ». Morano est éberluée. « Mais qu’est ce que tu fais, Martial ? ».
[[Vous êtes peut-être allé trop loin. Remettre vos chaussettes.->Nu5]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine53.png>
Vous remettez vos chaussettes. Nadine a maintenant l’air un peu apeurée, et dégoutée aussi. « Je vais te demander de partir maintenant, Martial. Tu me fais peur ». La sentence a l’air définitive et vous n’insistez pas. «D’accord... je peux reprendre mes vêtements ? ». Dans votre grande négligence vous les aviez jetés de l’autre côté du lit, celui de Nadine. « Non. Ne t’approche pas de moi ». Nadine Morano ouvre un tiroir et met la main dedans. Vous ne préférez pas savoir ce qui s'y trouve. Vous lui présentez vos deux paumes en signe d’apaisement, et vous partez en marche arrière. Vous redescendez l’escalier dans cette même position, traversez la salle à manger, le salon, le vestibule, l’allée du jardin. Vous comprenez vraiment que l’aventure a pris fin lorsque vous sentez la morsure froide du métal sur votre séant. C’est la portière de votre Ford Fiesta.
[[Recommencer au début du chapitre 4.->Chapitre4]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine46.png>
Sa voix reste la même. « Joue pas au cake avec moi, Martial. Pas maintenant. T’aurais pu te déshabiller, tu le sais très bien. Dis-moi la vérité. On le mérite. »
[["Parce que tu me fais un peu peur."->Beta]]
[["Je sais pas moi, pourquoi vous êtes sous la couette, vous ?"->Seule]]
[["Parce que je te respecte trop pour ça, Nadine. Toi, ton corps, et ton petit cœur tout chaud dedans."->Amour]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine46.png>
« Grand bêta ! », assène Nadine. « Je t’intimide ? ». Elle met sa main sur votre cuisse.
->[[Rougir et dire : "Oui Madame Morano. Vous m'intimidez un peu."->NuSOUS]]
->[["Non, pas du tout, j’ai juste peur que vous vouliez avoir un rapport sexuel contraint avec moi. En parlant de ça, vous pouvez enlever votre main de mon pantalon ?"->Fureur]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine46.png>
"Parce que j’ai froid, Martial. J’ai besoin de chaleur et je parle pas d’un radiateur ou du feu des projecteurs... Un feu si froid... On dirait pas comme ça, avec tous mes succès, mais parfois je me sens nulle, incompétente, incomprise... Tu sais ce que c’est, vivre seule, mon bonhomme ? Etre un petit bout de femme qui trimballe ses godasses et ses angoisses dans un grand faux chalet autrichien ? En Autriche ça doit être déjà dur, même si là-bas ça file doux au moins, mais ici... Réchauffe-moi, Martial. Ta Nadine, elle est pas bien dans ses baskets."
[["Vous mettre tout nu dans le lit et saisir le corps de Nadine, raffermi par vos soins depuis des mois, comme on saisit un cheval d’arçon."->NuSOUS]]
[["Vous allonger habillé sur la couette et murmurer à Nadine que vous l’aimez. "->Amour]]
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Un silence paisible emplit doucement la pièce. De l’eau chaude dans une baignoire vide. Soulevés par le bien-être, vos deux corps se mettent presque à flotter. Nadine Morano pose sa tête sur votre épaule. « T’es un mec bien, Martial. T’es plus qu’un retapeur de fessiers ». Elle fait mouche. Droit au cœur. Vous sentez les larmes affluer. Et alors ? Qu’elles coulent ! Ce sont les chutes du Niagara sur vos joues fraîchement rasées. Nadine Morano se contorsionne sous la couette et en sort un gros mouchoir à carreau chiffonné. « Mouche-toi, mon caramel ». Vous vous exécutez. Nadine relance le film. Vous sentez sa tête chaude contre votre épaule, et le parfum DOP Amandes de ses cheveux doux vous transporte. Elle remet soudain pause, se redresse sur un coude et vous transperce de ses yeux bleus jusque dans le cagibi de votre âme. « Je suis pas raciste, tu le sais toi, hein, Martial ? ». « Mais oui, Nadine ». « J’ai des amis noirs. Je mange souvent avec Pascal Légitimus. Il faut pas le dire, hein. Mais il est noir, non ? Je sais jamais vraiment si ça compte, Légitimus ». « Oui, Légitimus, ça compte, Nadine ». « Et Yannick Noah ? » « Aussi ». « Et Enrico Macias ? » « Non, pas Enrico Macias ». « Ah ». Les Choristes reprennent. Elle s’endort peu à peu sur votre épaule. Vous le savez parce que les ronflements se font de plus en plus puissants, de plus en plus rauques, comme si elle expulsait tout le mal qui la rongeait. Bercé par les traits figés à l’écran de François Berléand, vous sombrez dans un sommeil paisible et presque amoureux.
[[S'endormir.->CopeArrive]]
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Nadine Morano enlève sa main pour la caler avec violence sur votre joue. « Cette bouffe, c’est pour ton irrespect ». Elle vous envoie un deuxième soufflet. « Et ça, c’est pour m’avoir fait faire une blanquette au gingembre pour rien. Je déteste ça. Maintenant bouge tes miches de mon lit avant que j’appelle les chiens ». Vous obtempérez et courez jusqu’à votre Ford Fiesta. L’aventure s’arrête là.
[[Recommencer au début du chapitre 4.->Chapitre4]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine54.png>
Vous êtes réveillé brutalement par des bruits de pas dans les escaliers. D’un bond, vous sautez hors du lit. Nadine Morano se cache sous la couette. La porte s’ouvre. C’est Jean-François Copé. Il a une veste en cuir et un bouquet de fleurs à la main. Sans hésiter, il vous frappe avec le bouquet de fleurs. « Casse-toi d’ici ! Casse-toi ! ». Nadine Morano sort sa tête de sous la couette. « Arrête Jeff ! Laisse-le tranquille ! C’est mon coach sportif, il retape les fessiers, rien de plus ! ». Ouch. Votre cœur brûle, cette fois, comme votre joue égratignée par une rose de Jean-François Copé. Nadine se mort la lèvre. « Excuse-moi Martial, je voulais pas dire ça ». « Mais enfin Dinou, c’est quoi ce cirque ? » demande Jean-François Copé sans vous lâcher le bras. « Le cirque, je sais pas, mais le clown c’est toi ! » répond vertement Nadine. « T’as le culot de revenir comme ça à l’improviste, après tout ce que tu m’as fait ? ». « Au moins moi j’ai des fleurs, toi tu te fais sauter sur du Berléand par le retapeur de fessiers ! ». Nadine Morano jette sa télécommande de toutes ses forces sur Jean-François Copé. « Putain elle m’a pété l’arcade sourcilière ! ». Fou de rage, Copé veut se jeter sur le lit mais marche sur l’assiette de blanquette de veau au gingembre un peu grasse que vous aviez posé par terre. Il glisse en arrière et tombe à la renverse dans les escaliers. « Va voir, Martial ! Va voir ! » crie Nadine. Vous allez voir. Copé git en bas des escaliers dans une mare de sang épais. Son bouquet de fleurs est étalé sous sa tête et lui fait comme une couronne mortuaire. Vous vous entendez crier d’une voix suraigue « Il est mort Nadine ! Mort ! ». Nadine Morano dégringole l’escalier et prend dans ses bras le corps sans vie de Jean-François Copé. « Mon Jeff ! ». Puis, très vite : « Il faut cacher le corps ! ».
[["Baignoire + acide ! J’ai vu ça dans Breaking Bad !"->Baignoire]]
[["Dans la cheminée !"->Cheminée]]
[["Dans le jardin !"->Jardin]]
<img src=http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/07/nadine55.png>
Nadine acquiesce. Vous avez déjà développé les automatismes des vieux couples. La mort de Copé vous a fait prendre 30 ans chacun. Vous montez le corps jusqu’à la salle de bain. « C’est qu’il pèse lourd le Jean-François, mais ça je le savais déjà ! » grogne Nadine Morano en balançant sa dépouille dans la baignoire. « Et maintenant on fait quoi ? ». « Tu as de l’acide sulfurique ? ». « Non ». Vous réfléchissez.
[["Amène-moi du tabasco, du piment et le reste de la blanquette au gingembre."->Epices]]
[["Amène-moi le robot mixeur."->Mixeur]]
[["Amène-moi 700 grammes de pâte feuilletée pur beurre, 800 grammes de saumon frais, 1 litre de court bouillon, 150 grammes de riz, 300 grammes d’épinard lavés puis hachés, 5 œufs et 2 jaunes, 2 cuillères à soupe de crème fraîche, du sel et du poivre. "->koulibiac]]
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Nadine acquiesce. « En plus je viens de la faire agrandir ! ». Vous traînez le cadavre jusqu’à la grande cheminée qui trône dans la salle de billard. Vous mettez Jean-François Copé à la verticale pour qu’il rentre, on se croirait dans les Cigares du Pharaon. Vous saisissez un bidon d’alcool à brûler... en réalisant que le macchabée a la tête dans le conduit. « Ah ben ça alors, on est cons à manger du foin ! On aurait du l’imbiber avant de le mettre debout, maintenant c’est pas commode » s’exclame Nadine. Elle n’a pas tort. Une idée vous vient. « Je monte sur le toit ! Je vais le doucher depuis le couronnement de la cheminée, ça pénètrera mieux comme ça ». Nadine vous trouve rudement intelligent. « T’es bien malin mon Martial ! ». Elle vous apporte une lampe torche et une échelle et vous voilà en un éclair sur le toit du faux chalet autrichien. Vous jetez un coup d’œil dans le conduit de cheminée et vous y voyez un crâne dégarni. Pas de doute, c’est le macchabée. Vous déversez l’alcool. Nadine est retournée dans la maison. Elle hurle quelque chose depuis l’âtre. Vous l’entendez mal. « Quoi ? », dites-vous. Elle crie encore. « Je comprends pas ! ». Vous passez votre tête dans le conduit. « Tu dis quoi ? ». Pour toute réponse, une grande boule de feu remonte le conduit et vous ramone le visage. Elle avait dit « j’allume la cheminée », mais ça, vous ne le saurez jamais. Vous êtes mort, comme Jean-François Copé.
[[Recommencer au début du chapitre 4.->Chapitre4]]
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Nadine acquiesce. Vous portez Jean-François Copé jusque dans le jardin. L’autre n’en peut plus et lâche le mort plusieurs fois. Son crâne s’ouvre toujours un peu plus, il commence à ressembler à Luc Châtel. La traversée du désert, la vraie. Arrivés dehors, vous balancez Jeff sous la sapinette. « Va me chercher une pelle », ordonnez-vous à Nadine. « Dis-donc petit père, tu prends la confiance. C’est pas pour me déplaire, remarque ». Nadine Morano vous amène le nécessaire et vous creusez un beau trou pour y jeter la malheureuse victime. « Au revoir mon Jeff... On se revoit où tu disais qu’on irait tous, promis » dit Nadine Morano en l’embrassant sur la joue. Nadine Morano largue deux nains de jardin bombés or dans la tombe - « ses préférés » - et vous faites basculer Copé dans le trou. Vous nettoyez la maison de fond en comble et au petit matin vous allez planter les fleurs de Jeff sur sa tombe. Vous embrassez Nadine sur le front et vous partez sans un mot. Elle comprend. Vous êtes liés à tout jamais.
Vous êtes Martial Belchute, professeur de yoga politique, et vous avez dîné chez Nadine Morano.
<b>FIN.</b>
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Nadine Morano fonce et revient avec les ingrédients. Sans vous poser de question, vous videz le tabasco et le piment sur le cadavre. Puis vous le badigeonnez avec la blanquette de veau au gingembre. « Ca pique à fond, ces trucs. Ca devrait le dissoudre » assurez-vous à Nadine. Elle s’asseoit à vos côtés et vous donne la main. Vous regardez Jean-François Copé au tabasco, piment et gingembre pendant 20 minutes. Il ne se passe rien. « On aurait peut-être du le mettre en papillote ? » demande Nadine Morano. « Peut-être... » méditez-vous. En attendant, vous voilà bon pour une autre solution.
[["Dans la cheminée !"->Cheminée]]
[["Dans le jardin !"->Jardin]]
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Vous mettez le mixeur en mode « Extreme Hard Meat ». Vous essayez de mettre Jean-François Copé dans le boîtier mais il ne rentre pas. « On va commencer par les doigts ». Vous passez à l’attaque. Très vite, le mixeur fait un bruit bizarre et s’arrête. Vous ouvrez. « Ah mince, la bague de mariage ! On aurait du y penser... le mixeur est bon pour la casse ! ». Nadine Morano se remet à pleurer. Vous la prenez dans vos bras « T’en fais pas, on va réussir à s’en débarasser ! ». Elle renifle. « C’est pas ça... c’est sa bague... ça me rappelle sa femme... des souvenirs douloureux. Tu sais ce que c’est d’être la deuxième, Martial ? ». Non, vous ne savez pas. Vous ne dites rien. Vous aurez le temps d’y revenir après. En attendant, vous devez trouver une autre solution.
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[["Dans le jardin !"->Jardin]]
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Nadine Morano vous apporte tous les ingrédients. Vous préparez un koulibiac de saumon sur le corps sans vie de Jean-François Copé. Nadine Morano est émerveillée. « Je ne te savais pas fin cuisinier, Martial ! ». Vous lui cachez que le koulibiac est le seul plat que vous savez bien cuisiner. « Merci », souriez-vous, en lui caressant le bout du nez. Elle vous fait un clin d’œil. Tout roule ! Sauf le cadavre de Jean-François Copé dans la baignoire de Nadine Morano. Il faut faire quelque chose, et le koulibiac ne semble pas être la solution.
[["Dans la cheminée !"->Cheminée]]
[["Dans le jardin !"->Jardin]]