<img src="http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/08/nm58.png">
"PAN ! Va chercher celle-là, Chico !". Le petit Brésilien se jette dans la sable, mais il est trop court. "Ça fait 7-1 pour moi. Haha, ça me rappelle la rouste que vous ont flanquée les Teutons en 2014."
Plage de Copacabana, 15h. Il fait très chaud, mais vous avez absolument tenu à initier votre collègue au jokari. Vous ruisselez de sueur dans votre Speedo.
"Senhor Limérão... est-ce que je peux... vous faire le débriefing... de l'interrogatoire d'Alizé Cornet ?", vous demande Chico, haletant.
-> [["Finissons d'abord la partie. Respecte le jokari, Chico."->jokari]]
-> [["Ah ouais, toi t'es du genre à faire passer le boulot avant le plaisir. Vas-y, je suis tout ouïe."->interrogatoire]]
-> [["Tu veux pas me faire un résumé des épisodes précédents d'abord ? Je suis pas sûr d'avoir tout suivi."->résumé]]
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Chico grommelle quelque chose dans sa langue puis se met en position d'attente, la raquette levée. Vous tentez un service "Chiquito de Cambo". Chico semble d'abord levé, mais parvient à renvoyer la balle d'un beau revers qui vous prend par surprise. 7-2.
-> [[Estimer que Chico a assez appris le jokari, dire que vous avez gagné et lui demander le résultat de son interrogatoire avec Alizé Cornet->interrogatoire]]
-> [[Estimer que Chico a assez appris le jokari, dire que vous avez gagné et lui demander de vous résumer tous les épisodes précédents->résumé]]
-> [[Estimer que Chico a eu de la chance sur ce dernier coup et continuer la partie, il ne vous reste que 3 points à marquer.->jokari2]]
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"Comme vous le savez, Senhor, on a trouvé une balle dédicacée à son nom dans la trachée respiratoure du Senhor Monforte. Quand on lui a demandé des précisions, elle a cherché à s'enfuir dans une piscine, et nous l'avons appréhendée."
-> [["Deux erreurs, Chico : on dit "respiratoire" et c'est MOI qui l'ai appréhendée. Toi t'es resté bien peinard, au sec."->interrogatoire2]]
-> [[Immobiliser Chico et lui frotter énergiquement le crâne avec votre poing en lui disant "respiratOIRE".->shampooing]]
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Chico soupire, sort son calepin.
"Voyons... Le senhor Nelson Monforte a été assassiné au pied du Corcovado. Sur place, on a retrouvé des patins à glace, un tatami, des lunettes de journaliste et un ballon de basket. L'autopsie a également révélée qu'il avait une perche de 4,5 mètres dans le corps et une balle de tennis dédicacée par Alizé Cornet dans la trachée."
[["Ok. Quoi d'autre ?"->résumé2]]
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"Sur le lieu du crime, il y avait Teddy Riner. Il nous a confié être un très grand ami de la victime. Ils avaient regardé ensemble les étoiles sur ce fameux tatami, peu avant le meurtre. Le senhor Riner avoue s'être disputé avec la victime mais assure l'avoir laissée en bonne santé. Il soupçonne Philippe Candeloro d'avoir commis l'assassinat."
[["Oui. Le mobile du crime passionnel tient quand même pour Teddy Riner, champion olympique ou pas. Et Candeloro, on a quoi sur lui ?"->résumé3]]
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"Il y avait ses patins à glace sur place. Et il a beau nier sur la tête de Surya Bonali avoir quitté son hôtel pour rejoindre Nelson Monfort, il n'a aucune preuve."
[["Ok. Le gonze est louche, il reste suspect. What else, comme dirait George ?"->résumé4]]
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"On est allé voir Renaud Lavillenie, rapport à la perche bleu-blanc-rouge qu'on a découvert à l'autopsie. Il nie qu'il s'agit bien de sa perche et toute implication. Et enfin, il y a Alizé Cornet..."
[["Menfin Lavillenie a aussi dit que les Brésiliens étaient des nazis, ce qui est faux, au moins pour une partie d'entre eux. Donc pas fiable, le gusse. Quid de Cornetto ?"->interrogatoire]]
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"Hum. Donc j'ai interrogé plus longuement la senhorita Cornet à propos de cette balle. Elle a reconnu l'avoir dédicacée, mais l'avoir donnée à un petit homme menaçant, qui se disait magicien. Il lui a promis qu'en échange de cette balle, il lui donnerait un vrai coup droit de championne.
Elle s'est évidemment fait berner : même la magie du plus grand des sorciers serait impuissante dans ce domaine. On part de trop loin. Et puis y a le mental en mouche aussi.
[["En mousse, Chico. Cet homme, s'il existe, elle a pu le décrire ?"->interrogatoire3]]
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"Aïe, senhor, ça fait mal ! Arrêtez !"
-> [[Non, continuer. Plus fort.->shampooing2]]
-> [[D'accord, arrêter.->interrogatoire2]]
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Vous frottez si fort le crâne du pauvre Chico qu'il en devient brûlant. Vous trouvez ça très drôle de le voir se débattre.
"Pour la dernière fois, Senhor, arrêtez. Vous me faites très mal !" couine Chico.
-> [[Le laisser tranquille.->interrogatoire2]]
-> [[Frotter encore plus fort et rire encore plus fort de sa détresse.->shampooing3]]
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Vous frottez le cuir chevelu de Chico jusqu'au sang. Vous frottez si vite que son crâne devient presque incandescent. Vous croyez même voir un peu de fumée s'élever. Vous en pleurez de rire.
Pas Chico, qui estime avoir procédé à suffisamment de sommations pour intervenir. D'une clé de bras, il vous plaque au sol et vous passe les menottes. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, vous êtes dans un charter, direction la retraite anticipée en France.
<b>FIN.</b>
[[Recommencer à zéro.->intro1]]
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"Non. Elle dit qu'il portait un sweat à capuche et qu'elle ne pouvait pas voir son visage. Elle a juste aperçu une mèche blanche qui dépassait."
-> [["Mouais. Cornetto reste suspecte jusqu'à nouvel ordre, garde un oeil sur elle."->appelMarysa]]
-> [["Un sweat à capuche, tu dis ? Appelle tes collègues et demande leur d'arrêter tous les hommes qui portent des sweats à capuche dans un rayon de, disons, 100 km. On demandera à Alizé Cornet d'identifier le coupable."->what]]
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"Ok, senhor."
Les premières notes de Girl from Ipanema se font entendre : c'est le téléphone de Chico.
"C'est Marysa, senhor. Elle dit qu'on devrait revenir rapidement à la morgue."
-> [["Chico, je crois que maintenant c'est sûr : Maryse a le béguin pour moi."->béguin]]
-> [["Ben, allons-y alors. On va pas faire poireauter cette coquine de Maryse."->morgue]]
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Chico vous regarde avec de grands yeux. On dirait que le concept de chasse à l'homme lui est totalement inconnu. Vous vous apprêtez à lui expliquer que c'est en rassemblant tous les bergers corses aux yeux bleus qu'on a coincé Yvan Colonna, mais vous êtes interrompu par la sonnerie du portable de Chico.
"C'est Marysa, senhor. Elle dit qu'on devrait revenir rapidement à la morgue."
-> [["Chico, je crois que maintenant c'est sûr : Maryse a le béguin pour moi."->béguin]]
-> [["Ben, allons-y alors. On va pas faire poireauter cette coquine de Maryse."->morgue]]
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Chico lève un sourcil interrogateur. "Vous pensez, senhor ? Je n'ai rien remarqué."
-> [["Chico, je crois que je suis capable de me rendre compte quand je plais à une femme. Surtout quand elle me dévore des yeux et qu'elle invente probablement une raison bidon pour que je revienne la voir."->béguin2]]
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Marysa accueille Chico avec un grand sourire, mais son visage se ferme en vous voyant entrer. Elle échange quelques mots en portugais avec Chico en vous pointant du doigt. Elle finit par hausser les épaules et son joli minois prend un air maussade, résigné.
"Marysa vous dit bonjour", traduit Chico, un sourire aux lèvres.
-> [["Bonjour migonne. Alors, je vous manquais trop ?"->morgue2b]]
-> [["Désolé Maryse, mais je n'ai pas le temps de vous faire l'amour : j'ai un crime à résoudre. Mais je vous promets que dès l'enquête classée, je vous paie un verre de Suze."->morgue2]]
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"Elle m'a dit que je pouvais venir seul. Que ce n'était pas du tout obligatoire que vous veniez aussi. Que vous étiez louco, que vous lui faisiez peur", insiste Chico.
-> [["Héhé, "louco", hein ? Ça s'appelle avoir peur de ses sentiments, Chico. Je te garantis qu'elle est dingue de moi. Ce n'est pas sa faute : elle n'est ni la première, ni la dernière à succomber à mon charme viril. Allez, ne traînons pas, allons donner à cette accro sa dose quotidienne de Liméro."->morgue]]
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Chico traduit, Marysa lève yeux au ciel, crache "louco" et hausse les épaules. Elle joue les indifférentes, mais vous savez bien qu'elle brûle que vous lui fassiez l'amour en écoutant du Daniel Guichard.
Nouvel échange entre lusophones.
Chico : "Marysa a découvert un indice qui nous avait échappé. Regardez, senhor." Il ouvre le sac dans lequel repose le pauvre Nelson Monfort. "Vous voyez ces chaussures ? C'est du 38. Or, le senhor Monforte chaussait du 47. Pour je ne sais quelle raison, on les lui a enfilées de force. Sans chausse-pied."
->[["Résumons : le tueur étouffe Nelson Monfort avec une balle de tennis, puis, celui-ci mort, lui plante une perche dans le ventre, le coupe avec des patins à glace, et lui enfile de force une paire de chaussures de femme. D'où ma question : Marysa, êtes-vous l'un de ces travestis brésiliens ? Ne le prenez pas mal, mais j'ai l'impression de voir une petite pomme d'Adam. Je préfère coucher avec des femmes nées femmes."->travelo]]
->[[Regarder de plus près cette paire de chaussures.->chaussures]]
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Chico traduit, Marysa lève yeux au ciel, crache "louco" et hausse les épaules. Elle joue les indifférentes, mais vous savez bien qu'elle ne pense déjà plus qu'à cette Suze promesse de caresses.
Nouvel échange entre lusophones.
Chico : "Marysa a découvert un indice qui nous avait échappé. Regardez, senhor." Il ouvre le sac dans lequel repose le pauvre Nelson Monfort. "Vous voyez ces chaussures ? C'est du 38. Or, le senhor Monforte chaussait du 47. Pour je ne sais quelle raison, on les lui a enfilées post-mortem et de force. Sans chausse-pied."
->[["Résumons : le tueur étouffe Nelson Monfort avec une balle de tennis, puis, celui-ci mort, lui plante une perche dans le ventre, le coupe avec des patins à glace, et lui enfile de force une paire de chaussures de femme. D'où ma question : Marysa, êtes-vous l'un de ces travestis brésiliens ? Ne le prenez pas mal, mais j'ai l'impression de voir une petite pomme d'Adam. Je préfère coucher avec des femmes nées femmes."->travelo]]
->[[Regarder de plus près cette paire de chaussures.->chaussures]]
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À l'aide d'un pied de biche, vous parvenez à retirer les chaussures de ceux du mort.
Vous les observez attentivement. Des Reeboks. Taille 38. Des petits crampons, donc des chassures de course. Pas toute récentes. 20 ans à vue de pif. Ces chaussures ne sont pas celles de n'importe quelle sportive. Ce sont des chaussures de championne.
[[Renifler l'intérieur des chaussures.->chaussures2]]
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Le visage de Marysa s'empourpre quand Chico lui traduit votre question.
"VAI SE FUDER ! FILHO DA PUTA, CARALHO !"
Marysa est vraiment remontée. Qu'elle est belle quand elle est en colère, vous admirez son caractère bien trempé. Vous remarquez aussi qu'elle n'a pas du tout de pomme d'Adam, c'était une ombre.
"VAI TOMAR NO CU, PUTA MERDA DA POLICIAL FRANCÊS ! ESSE CARA E UM PENTELHO !"
Rien ne semble calmer la rage de Marysa, qui vous jette tout ce qui lui tombe sous la main : plateaux, scalpels, tubes à essai, morceaux de Nelson Monfort.
En reculant pour vous protéger, vous marchez sur le ballon de basket que vous avez trouvé sur la scène de crime. Vous tombez violemment sur la tête.
Vous vous réveillez deux jours plus tard, persuadé d'être Eurinice Barber, la championne d'heptathlon française. L'enquête est foutue.
<b>FIN.</b>
[[Recommencer à zéro.->intro1]]
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Ignorant le regard horrifié de Chico et Marysa, vous humez la semelle. Un délicat fumet de banane plantain, d'acra, de rhum Damoiseau et de fricassée de ouassous vous chatouille les sinus. Pas de doute: il y a toute la Guadeloupe dans ces chaussures.
Une athlète... Guadeloupéenne... Championne il y a 20 ans.
"Bingo", murmurez-vous entre vos dents.
"Vous savez à qui elles sont, senhor ?", vous presse Chico.
[[Ménager le suspense en laissant le silence s'installer.->suspense]]
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"... Senhor Limérão ?". Chico n'en peut plus.
[[Savourer le moment, en affichant un demi sourire supérieur.->suspense2]]
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"Senhor, s'il vous plaît, il faut avancer dans l'enquête !"
[[Le gratifier d'un petit rire sardonique en guise de réponse.->suspense3]]
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"SENHOR !" Chico ne tient plus. Il est mûr.
[["Chico. Ce que tu vois là, ce sont les chaussures de la Canne, les chaussures de la Gazelle, les chaussures de la Divine. Ce sont les chaussures de Marie-José Pérec."->mariejo]]
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<i>Quelques heures plus tard...</i>
Marie-Jo Pérec est consultante pour RTL pendant les Jeux. C'est pourtant au studio de France Télévisions que vous l'avez débusquée, où elle était passée faire une bise à Stéphane Diagana.
Après vous être présenté, vous avisez une salle et invitez la championne à rentrer pour procéder à son interrogatoire.
[[Ouvrir la porte.->mariejo2]]
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La salle est occupée par plusieurs techniciens et un petit garçon, installé derrière un bureau trop grand pour lui.
"Tiens, on dirait qu'on a des invités surprises sur le plateau, c'est comme ça, ha ha, c'est le direct, bienvenue Marie-Jo et vous aussi, euh... messieurs, prenez place. On était en train de parler de la performance ex-cep-tion-nelle de Teddy Riner et..."
[["Écoute, petit, t'es mignon, mais j'ai un interrogatoire à mener, donc tu vas gentiment nous laisser la salle."->mariejo3]]
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Le petit garçon a l'air perdu. "Euh, je ne comprends pas, mais enfin, ha ha ! c'est le direct ! C'est aussi ça la beauté des Jeux, il se passe de ces choses... ha ha ! Bon, euh, en attendant de résoudre tout ça, on va regarder ce reportage d'Alexandre Boyon sur la collection de pin's de Yohann Diniz, vous allez voir, c'est super sympa..."
[["On ne va rien regarder du tout. Tu commences à me fatiguer, gamin. Donc tu dégages. D'ailleurs tout le monde dégage à part Chico et Marie-Jo. Il faut me laisser travailler, tu comprends ?"->mariejo4]]
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"... Mais, m'sieur, moi aussi j'travaille, là... vous ne pouvez pas..."
[[Dégainer votre calibre pour accélérer les choses. Vous n'aimez pas braquer les enfants, mais ce gosse est long à la détente et vous n'avez pas que ça à faire.->mariejo5]]
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Comme prévu, le petit bonhomme devient tout vert et s'en va sans demander son reste, tout comme les autres techniciens.
"Merci, t'es mignon. Et ferme la porte derrière toi. Les grandes personnes ne veulent pas être dérangées."
Bon, on va enfin pouvoir passer à l'interrogatoire. Marie-José Pérec a l'air extrêmement tendue. Comme si elle avait quelque chose à se reprocher.
-> [["Madame Pérec, je n'irai pas par quatre chemins. Avez-vous tué Nelson Monfort et signé votre meurtre en lui enfilant de force (sans chausse-pied) vos anciennes chaussures de course qui sentent si bon ?"->meurtre]]
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Votre attaque frontale prend Marie-José Pérec au dépourvu. Elle a l'air terrifiée. Elle regarde autour d'elle, comme un animal traqué. On la croirait revenue à Sydney, en 2000, tentant d'échapper aux paparazzis.
- "Ce sont bien vos chaussures n'est-ce pas ? Cette fameuse paire que vous portiez à Atlanta en 1996 ? Je l'aurais reconnue entre mille !", criez-vous, triomphal.
- "Quoi ? Ce sont mes chaussures, oui.. mais.. Je... mais... comment... j'ai tué Nelson Monfort ? Moi ? Non ! Je... ne... je ne sais pas... peut-être..." souffle-t-elle.
[["Peut-être ? Alors, vous avouez ? Vous l'avez tué ?"->patrickmontel]]
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Marie-José Pérec semble totalement perdue. Sous le choc, son aveu en est-il vraiment un ? Vous vous posez la question quand la porte s'ouvre avec fracas : un Patrick Montel furibard fait irruption dans la pièce.
"Laissez ma Marie-Jo ! Elle n'a rien fait, ma Marie-Jo ne ferait pas de mal à une mouche ! C'est une immense athlète, une femme splendide et je... je l'aime."
Marie-José Pérec est éberluée. Chico vous donne un coup de coude : "Senhor Limérão, souvenez-vous, on a trouvé des lunettes de journaliste avec l'inscription "Patrick M". sur la scène du crime !"
[["Parfait, deux suspects pour le prix d'un, asseyez-vous, M. Montel."->pm2]]
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Las ! On dirait que l'inspecteur Chico vient d'avoir le déclic au jokari. Il enchaîne deux aces et deux smashs et revient à 7-6.
-> [[Dire qu'on s'arrête là, qu'en fait la partie c'est en 7 points, que ça fait longtemps que vous avez gagné, mais que vous avez fait exprès de laisser Chico marquer quelques points pour qu'il ne soit pas vexé, et d'ailleurs c'est pas mal du tout, il a bien progressé, même s'il est encore loin du niveau français. Puis lui demander comment s'est passé son interrogatoire avec Alizé Cornet.->interrogatoire]]
-> [[Dire qu'on s'arrête là, qu'en fait la partie c'est en 7 points, que ça fait longtemps que vous avez gagné, mais que vous avez fait exprès de laisser Chico marquer quelques points pour qu'il ne soit pas vexé, et d'ailleurs c'est pas mal du tout, il a bien progressé, même s'il est encore loin du niveau français. Puis lui demander de vous faire un résumé des épisodes précédents.->résumé]]
-> [[Vous dire "Liméro, reprends-toi, tu ne vas quand même pas te faire battre par ce bleu, concentre-toi, détends-toi" et remporter cette partie.->jokari3]]
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Vous vous accrochez, élevez votre niveau de jeu, mais Chico semble avoir fait de cette partie une affaire personnelle. On en est à 9-9, et c'est le point décisif. Vous avez le service.
-> [[Servir sur le revers de Chico et lui baisser son maillot de bain quand il a le dos tourné.->jokaritrichemaillot]]
-> [[Dire "Derrière vous, Chico, l'assassin de Nelson Monfort !" puis servir en douce.->jokaritrichederrièrevous]]
-> [[Servir puis lancer votre raquette dans le visage de Chico.->jokariraquette]]
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Tout se déroule parfaitement selon vos plans. Vous servez, baissez le maillot de Chico, qui, surpris, s'arrête de jouer. Le point est pour vous !
Vous entamez une petite danse de victoire en claquant les fesses nues de Chico. "C'est de la triche, Senhor !" se plaint le mauvais joueur.
-> [["Pas du tout. Sois fair play, Chico, et parle-moi de ton interrogatoire avec Alizé Cornet".->interrogatoire]]
-> [["Pas du tout. Sois fair play, Chico, et résume-moi les épisodes précédents".->résumé]]
<img src="http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/08/nm45.png">
Ça marche à tous les coups. Chico lâche sa raquette, en criant "Où ça ? Où ?" et ne renvoie pas votre service. 10-9, jeu, set, et match.
"Vous avez triché !" se plaint le mauvais joueur.
-> [["Pas du tout. Sois fair play, Chico, et parle-moi de ton interrogatoire avec Alizé Cornet".->interrogatoire]]
-> [["Pas du tout. Sois fair play, Chico, et résume-moi les épisodes précédents".->résumé]]
<img src="http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/08/nm62.png">
Vous servez puis lancez votre raquette de toutes vos forces vers la vilaine tête de Chico. Hélas, vous manquez votre cible d'un bon mètre, Chico renvoie la balle et vous n'avez plus de raquette pour jouer. 10-9 pour Chico, qui exulte.
Vous pensez que ça ne pourrait pas être pire quand le demi-centre de l'équipe de France de handball, Daniel Narcisse, s'approche de vous en tenant votre raquette et en se massant le crâne.
"Dites-moi, c'est à vous, ça ?" demande-t-il, avec mauvaise humeur.
"Non, c'est la sienne", répondez-vous en pointant Chico du doigt.
Hélas, la question de Daniel Narcisse était purement rhétorique. Le handballeur vous enfonce dans le sable en vous tapant sur le crâne avec votre raquette.
Vous n'êtes plus capable de réfléchir pendant plusieurs semaines. L'enquête est foutue.
<b>FIN.</b>
[[Recommencer à zéro.->intro1]]
<img src="http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/08/nm74.png">
"Marie-Jo est suspectée de quelque chose ? Et moi aussi ? Alors arrêtez-moi, j'avoue tout, je préfère pourrir dans une geôle brésilienne jusqu'à la fin de mes jours plutôt que d'imaginer la Vénus de l'athlétisme français y passer plus d'une seconde. Je suis coupable, mille fois coupable", supplie Patrick Montel.
[["Mais coupable de quoi, Monsieur Montel ? Vous ne savez même pas de quoi on parle !"->pm3]]
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Le journaliste semble pris au dépourvu.
"Euh... eh bien, une fois, j'ai... hum... fait un rêve érotique avec Patricia Girard... nous étions tous les deux dans le nid d'oiseau de Pékin et elle recouvrait mon corps de miel et de cresson..."
-> [["Et alors ?"->reveerotique]]
-> [["Mais ça n'a rien à voir, on parle du meurtre de Nelson Monfort, là !"->rienavoir]]
<img src="http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/08/nm76.png">
Patrick Montel semble de plus en plus gêné.
"Eh bien... ensuite, hum, un immense être mi-aigle mi Marc Raquil descendait lentement des cieux et me coiffait d'une couronne de pâquerettes. "Tu es la grande Zaza", soufflait-il dans mon oreille, avant que le ciel ne s'ouvre, inondant de lumière la piste d'athlétisme, et que s'élèvent, sublimes, les voix enchanteresses de sirènes aux seins nus et les visages de Muriel Hurtis, Christine Arron et Manuela Montebrun : "Louée soit la grande Zaza, la grande Ebéniste des cieux, louée soit-elle, celle qui a vaincu la Funeste Carpe". Alors rugissait trois fois le sphynx Hicham El-Guerrouj au corps de lion."
-> [["..."->reveerotique2]]
-> [["Merci pour tous ces détails troublants. Mais nous sommes ici pour parler du meurtre de Nelson Monfort."->rienavoir]]
<img src="http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/08/nm75.png">
Patrick Montel a l'air parfaitement surpris.
"Hein ? Nelson est mort ? C'est pour ça qu'il restait du porridge au petit déj ?"
"Oui, senhor Montel, il a été assassiné", répond Chico. "Et on a retrouvé cette paire de lunettes sur le lieu du crime. Ce sont les vôtres, n'est-ce pas ?"
Patrick Montel observe les lunettes. "Ce sont bien mes lunettes, mais ce n'est pas moi qui ai gravé mon nom dessus. On me les a volées il y a quelques jours."
[["Voyez-vous ça. Parlez-moi de ce vol."->vol]]
<img src="http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/08/nm77.png">
Patrick Montel sue à grosses gouttes et n'ose plus regarder personne dans les yeux.
"Alors... hum... je me tenais... au centre de la piste... et Maurice Green... il avait une langue démesurée qu'il passait sur tout son corps, puis sur le mien, se délectant du miel et du cresson, puis Patricia Girard enlevait sa tunique et, d'une voix d'or, m'invitait à goûter aux mille délices de son giron et alors je..."
[["Bon, ça suffit. Ça n'a rien à voir. Nous sommes ici pour parler du meurtre de Nelson Monfort."->rienavoir]]
<img src="http://jenesuispasunheros.fr/wp-content/uploads/2016/08/nm81.png">
"Quelqu'un s'est introduit dans ma chambre d'hôtel pendant que je me faisais un masque au concombre sur mon lit. Je ne l'ai pas vu, je l'ai juste entendu refermer ma porte en murmurant "vive le sport". Je vous promets que je n'ai pas tué Nelson, même si ce n'était pas mon copain. Marie-Jo n'est pas coupable non plus du reste, car cette nuit-là nous sommes allés jouer Mölkky tous les deux sur la plage."
"Comme c'est pratique", grincez-vous. "Et vous madame Pérec, je suppose que vous allez me dire qu'on vous a aussi volé ces chaussures ?"
Marie-José Pérec semble retrouver un peu de contenance, et réfléchit. "Je n'avais pas remarqué, mais j'ai également eu une intrusion chez moi il y a peu. Quelqu'un avait écrit "vive le sport" au dentifrice sur le miroir de ma salle de bain."
"Mouais... Chico, tu me gardes un oeil sur ces deux-là tant que l'enquête n'est pas bouclée", lâchez-vous.
[[Quelqu'un toque à la porte.]]
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C'est Daniel Bilalian, patron des sports à France Télévisions. Derrière lui, le petit garçon que vous avez éjecté de la pièce, les yeux pleins de larmes.
"Dites-moi, ce serait possible de récupérer notre plateau, commissaire ? Votre interrogatoire est diffusé en direct sur France 2."
<b>FIN DE L'EPISODE.</b>
<i>Rendez-vous lundi pour l'épilogue de notre feuilleton.</i>